A l'aube naissante une harde de girafes majestueuses semblait nous attendre à la sortie du camp. Aux premiers rayons tièdes, dans un ballet savamment orchestré, elles entreprirent, disciplinées, la traversée de la rivière Mara, basse en cette saison.
Lentement, très lentement, comme au ralenti, avec une grâce absolue, elles déambulaient amble, chaloupant dans les eaux ruisselantes, sous les regards curieux d'hippopotames paresseux.
Les safaristes ramènent chez eux leurs dérisoires cartes-mémoire et disques durs saturés d'images... mais surtout et à jamais des souvenirs indélébiles et des rêves africains...